Portrait de Véronique Ann

Véronique Ann

Pour les Languidiciens qui ne vous connaissent pas, comment vous présenteriez-vous ?

Je suis native de Languidic, fille d’agriculteurs. J’ai travaillé dans les Vosges, à Marseille et suis revenue à Languidic avec ma famille il y a trois ans. Et je suis très heureuse de ce choix. Mais, entre le moment où je suis partie et le moment où je suis revenue, rien n’avait changé, sauf le nombre d’habitants. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de m’engager avec Languidic 2020 Osons l’Avenir.

Si vous êtes élus, vous êtes pressentie pour occuper le poste d’adjointe à la cohésion sociale et intergénérationnelle. Pourquoi ce choix ?

Avant tout, quand j’ai rejoint l’équipe Languidic 2020 Osons l’avenir, je n’avais pas l’intention de solliciter un poste d’adjoint. Mais il est vrai que mon profil correspond assez bien : je suis infirmière, un métier qui demande une vraie fibre sociale. Le bien-être des personnes est au cœur de mon métier de soignante et j’aurai cette même exigence en tant qu’adjointe si nous sommes élus dimanche.

Est-ce que vous pourriez nous expliquer ce que vous entendez par « cohésion sociale » ?

La cohésion sociale, c’est mettre du lien entre les gens, toutes générations confondues et faire en sorte que personne ne reste de côté, en marge.

Nous sommes le 28 juin et vous êtes élus : quels sont les projets prioritaires et quels seront les principaux défis à relever au cours de votre mandat.els seront les principaux défis à relever au cours de votre mandat.

Nous commencerons par ramener les services publics au plus près de la population. Il existe un dispositif national auquel nous pourrions prétendre, les maisons France Service : un lieu unique où les usagers peuvent être accompagnés par des agents dans leurs démarches administratives auprès de différents organismes (CAF, MSA, Mission locale, pôle emploi, etc.).

Un des grands défis de notre mandat sera de réfléchir sur l’offre de logement pour nos aînés et d’examiner toutes les possibilités. Pour le moment, l’offre se limite à l’EHPAD et à quelques familles d’accueil. L’EHPAD, nous le savons, est inadapté à certains résidents. C’est à l’ARS, Agence Régionale de Santé, que revient le choix du lieu d’implantation d’un établissement de ce genre. Mais nous avons la ferme intention d’être des interlocuteurs actifs et force de proposition : à nous de faire valoir les atouts de notre commune et de proposer un projet ambitieux, attractif et dynamique pour nos aînés.

Nous réfléchirons également à la possibilité de développer d’autres alternatives : familles d’accueil, habitat partagé, etc.

Comment allez-vous associer concrètement les citoyens à votre réflexion, à l’élaboration de vos projets ? Ne craignez-vous pas que cela engendre une certaine lenteur dans la réalisation des projets ?

Tous ces projets devront être travaillés ensemble, c’est à dire avec les élus et les professionnels, mais aussi avec les habitants de Languidic, à travers les comités de quartier et des commissions extra municipales. Tout le monde est concerné par ces sujets.

La concertation ne peut pas freiner de tels projets ; elle fait partie du processus.

Est-ce que le confinement a été l’occasion de réflexions particulières ?

Je n’ai pas réellement vécu le confinement comme bon nombre d’entre nous. J’ai, au contraire, vu mon activité augmenter ! Cependant, cette crise sanitaire m’a fait prendre conscience de la solitude vécue par certains. Les élus auront un rôle à jouer.

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